Frédérique Viole
- Narafala, recueil de nouvelles
- Mano et l'ombre du banian, roman jeunesse illustré
Elle revient en Nouvelle-Calédonie où elle exerce en tant qu’orthophoniste.
Dors petit Sam, un conte pour tout-petits, son premier ouvrage en solo, paraît en 2012, avec les illustrations « très manga » de Mélissa Bazire.
L’éditrice Liliane Tauru lui propose la réécriture d’un conte de l’île des Pins, issu d’une collecte orale, dans le cadre de la collection des contes bilingues qu’elle accompagne pour l’ADCK en collaboration avec Vale NC. Nimurë, l’igname du chef, illustré par Isabelle Ritzenthaler, paraît dans la collection Contes d’ici.
L’année 2019 lui est particulièrement favorable. Elle propose son Conte malpoli – La Princesse au petit prout à Liliane Tauru des éditions Plume de Notou, qui renouvelle sa confiance à Isabelle Ritzenthaler pour les illustrations. Cette réinterprétation très locale de La Princesse au petit pois reçoit le prix Popaï de la Nouvelle-Calédonie au Silo, salon du livre océanien, à Poindimié, dans la catégorie Jeunesse.
Cette même année, après la parution de son recueil de nouvelles Qu’on m’aime quand même, aux éditions Humanis, l’éditeur, Luc Deborde, lui propose de participer, sous la direction de l’écrivain cinéaste Roland Rossero, à l’ouvrage collectif Microfictions calédoniennes, 100 petits cailloux, de très courtes histoires dont la longueur ne doit pas excéder 1 200 signes. « L’exercice de style est intéressant, mais très contraignant pour moi ! J’aime bien déborder ».
En 2020, son conte Il était une fois ma mère poilue paraît dans la revue littéraire Sillages d’Océanie de l’association des écrivains de Nouvelle-Calédonie.
En 2021, les éditions Madrépores et De Bas en Haut s’acoquinent pour la réédition de Narafala dont le tirage initial est alors épuisé. Trois nouveaux textes viennent rejoindre les nouvelles déjà publiées en 2015 qui ont été revues et corrigées par l’autrice.
En 2022, Frédérique Viole signe également le texte de la nouvelle pièce de théâtre mise en scène par Isabelle de Haas pour Pacifique et compagnie, sur le thème des violences faites aux femmes : Celle qui marchait seule avec son carton.
En 2023, deux de ses poèmes écrits pour l’occasion, l’un sur la maternité, l’autre sur la vieillesse, sont présentés dans l’exposition de Gabrielle Ambrym, Regards sur un corps vivant, au Château Hagen.
Bibliographie
JEUNESSE
- Dors, petit Sam, conte pour tout-petits, illustrations de Mélissa Bazire, Écrire en Océanie, Nouméa, 2012.
- Nimurë, l’igname du chef, traduit en kwényï par l’association Vàkàkwaé Nââ Kwényï, illustrations d’Isabelle Ritzenthaler, Éd. ADCK-Vale, Nouméa, 2016.
- Conte malpoli – La Princesse au petit prout, illustrations d’Isabelle Ritzenthaler, éd. Plume de Notou, Nouméa, 2019. Prix Popaï « Littérature jeunesse ».
- Mano et l'ombre du banian, roman jeunesse illustré, illustrations de Nicolas Yann Martin, mises en couleur par Romain Flamand, éd. Madrépores, Nouméa, 2023
NOUVELLES
- Narafala (première édition), nouvelles, Écrire en Océanie, Nouméa, 2015.
- Qu’on m’aime quand même, nouvelles, Humanis, Nouméa, 2019.
- Microfictions calédoniennes, 100 petits Cailloux, collectif, éd. Humanis, Nouméa, 2019.
- Narafala (seconde édition), nouvelles, Madrépores et De Bas en Haut, Nouméa, 2022.
POÉSIE
- Le Chagrin d’Arama, poème, in Paysages, ouvrage collectif, Écrire en Océanie, Nouméa, 2014.
- Sans titre et Lentement, présentés dans l’exposition Regards sur un corps vivant, de la plasticienne Gabrielle Ambrym, au Château Hagen, 2023.
THÉÂTRE
- Celle qui marchait avec son carton (non publié), dans une mise en scène d’Isabelle de Haas, Pacifique & Compagnie, 2022.