27/08/2009

Graines de pin colonnaire


Graines de pin colonnaire

Déwé Gorodé

Dépôt légal : septembre 2009
Nombre de pages : 166
Format : 13 x 20 cm
Prix : 23,50 euros / 2 800 francs CFP
Maquette : Passion graphique pour les éditions Madrépores
ISBN : 978-2-9525502-3-9
Diffusion distribution : Book’In
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« Je m’appelle Tany,
comme ma tante que j’ai eu l’immense privilège
d’accompagner durant sa longue maladie,
jusqu’au bout de sa vraie vie…
Ma tante écrivait au fil des jours,
beaucoup de courts poèmes, de brefs récits
et d’autres petites odes à la vie quotidienne,
sous forme de journal de ce temps-là.
J’avais le privilège de leur première lecture,
comme de la promesse de m’occuper
un jour de leur publication.
Elle les partageait ensuite avec ses amies,
lors de ce qu’elle appelait avec humour
« le divan du psy », « la séance confidences »
ou « l’heure de la confession ».
Au cours de ces réunions,
elles lui livraient, à leur tour, leurs histoires personnelles.
Légères comme une plume, je vous les livre aussi,
avec ses poèmes, son journal et ses nouvelles,
propres à se disperser et à pousser là où elles peuvent,
telles les graines de pin colonnaire. »

Un second roman composite et poignant

Après L’épave (2005, réédité en 2007, Prix Popaï 2007 du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie), Déwé Gorodé signe un deuxième roman composite et poignant qui dessine à travers ces histoires de femmes – amies, amoureuses ou militantes –, le portrait sans fard d’une « Amazone de la Parole ».

Avec son habileté habituelle, Déwé Gorodé mêle poèmes, notes de journal, nouvelles et confidences dans cette œuvre atypique qui aborde, avec pudeur, le retour sur soi d’un être que le cancer ronge et que l’écriture transcende.

Graines de pin colonnaire paraît en septembre 2009, à l’occasion du Silo, quatrième Salon International du Livre Océanien (du 2 au 7 septembre 2009, à Poindimié).

L'autrice


Aux éditions Madrépores


NOUVELLES
Édipop & Grain de Sable, Nouméa, 1994, rééd. Madrépores, 2015.

L’Agenda, nouvelles,
Grain de Sable, Nouméa, 1996, rééd. Madrépores, 2015.

La Vieille Dame, nouvelles,
Madrépores, Nouméa, 2016.

ROMANS
Madrépores, Nouméa, 2005.

Madrépores, Nouméa, 2009.

L'Hom Wazo




















L'Hom Wazo

Dora Wadrawane


Roman

Prix Michel Lagneau 2009

Prix Vi Nimö 2017 

Dépôt légal : septembre 2009
Format: 13 x 20 cm
Nombre de pages: 94
Maquette: Passion Graphique pour les éditions Madrépores
ISBN : 978-2-9525502-6-0
Prix public : 16 euros / 1 900 francs CFP

Diffusion distribution : Book'In
Commande en ligne


 
Un premier roman envoûtant, empreint de magie et de fantastique


Patou, une jeune femme kanak qui vit dans sa famille, à Maré, apprend que le jeune homme qu’elle fréquente en grand secret est mort brutalement à Nouméa. Cachant sa peine, elle est bientôt prise d’étranges sensations, se sent épiée, suivie. Chaque nuit ses rêves la transportent dans un autre monde et se transforment bien vite en cauchemars. Elle y est poursuivie par un ennemi qu’elle ne peut identifier.

Afin de percer le mystère de cette force inconnue qui semble insidieusement transformer ses nuits et sa vie, elle consulte une vieille guérisseuse qui lui conseille un remède qu’elle se résout à prendre afin d’y voir plus clair.

Mais chaque jour, les signes se font plus précis. Ses questions restent pourtant sans réponse : elle se sent aux prises avec une réalité parallèle. Chaque nuit, Patou devient Manouké, une jeune guerrière conquérante, héritière de la force de son clan, qui n’aspire pourtant qu’à la paix.
Bientôt, elle succombe aux attraits d’un homme-oiseau au regard envoûtant, capable de la transporter dans les airs.

C’est un jeune guerrier du monde des anciens, qui se métamorphose en volatile, dès la nuit tombée. Il veut l’entraîner avec lui dans l’autre monde et s’il y parvient, elle en mourra.
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L'auteure
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Dora Wadrawane, née le 18 octobre 1984, à Nouméa, est originaire de la tribu de Padawa, au nord-est de l’île de Maré, dans l’archipel des Loyauté. Elle grandit à Nouméa, mais passe l’essentiel de son adolescence à Lifou. Après quelques années au collège Havila, de Wé, elle intègre, à 16 ans, le lycée Lapérouse, à Nouméa, où elle obtient, en 2000, un baccalauréat ES (sciences économiques et sociales). Elle s’inscrit en licence de langues et cultures régionales à l’Université de la Nouvelle-Calédonie et se passionne pour le cours de littérature orale.

Sa licence en poche, elle s’envole pour Rennes (Ille-et-Vilaine), où elle poursuit ses études en licence et master d’anthropologie, jusqu’en 2008.

L’éloignement et la nostalgie du pays la poussent à écrire L’Hom Wazo, un roman qui souligne, selon elle, «.le rôle du boucan, dans la manière kanak d’appréhender le monde ». À travers ce récit, elle souhaite mettre en exergue la façon de penser des jeunes îliens : « Je voulais que, dans cette histoire, les jeunes de chez moi puissent se reconnaître ! », dit-elle.

Dora Wadrawane puise volontiers son inspiration dans les croyances populaires kanak et les histoires traditionnelles qu’elle aimait écouter lorsqu’elle était enfant.

En 2008, son père l’incite à participer à la deuxième édition du prix Michel Lagneau : elle se décide à proposer le manuscrit de L’Hom Wazo qui retiendra l’attention du jury.

Le prix lui est remis le 14 avril 2009, à la Maison du Livre de la Nouvelle-Calédonie. En septembre 2009, elle est invitée au Salon international du Livre océanien, à Poindimié, pour y présenter son premier ouvrage publié.

Jusqu'en août 2009, Dora Wadrawane enseignait le français au collège de Koutio (Dumbéa), en section Segpa. Elle travaille désormais sur la langue nengone (langue de Maré, son île d'origine), auprès de l'Académie des langues kanak (ALK), à Nouméa.

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