Le Poids des rêves
Prix Michel Lagneau
Format: 11 x 17 cm
Prix public : 12,60 euros / 1 500 francs CFP
Diffusion distribution : Book'In
Commande en ligne
Un pic, un cap, un roc, une forteresse...
Abel Ben Kader a grandi à Bourail, dans un décor de carte postale… mais sans aucune chance d’échapper aux railleries de ses camarades de classe quant à son « infirmité » : un nez démesurément grand, un appendice hideux qui forcerait le respect de n’importe quel Cyrano.
Elève brillant, avide de découverte et d’anonymat, Abel poursuit ses études à Nouméa, puis en France, tiraillé entre son désir d’assumer ce qu’il est et de vivre un jour sans l’ombre de ce nez, masque grotesque qui gâche, à ses yeux, tout espoir de normalité.
Le Poids des rêves de Samir Bouhadjadj inaugure le prix Michel Lagneau (fondateur des Imprimeries Artypo à Nouméa, décédé en 1999). Ce prix délivré le 16 novembre 2006 est le fruit d’un partenariat entre l’entreprise Artypo, l’Adamic, association pour le développement des arts et du mécénat culturel en Nouvelle-Calédonie, la bibliothèque Bernheim et les éditions Madrépores. Il entend soutenir la création littéraire et l’édition indépendantes en Nouvelle-Calédonie en favorisant l’émergence d’auteurs en devenir.
L’auteur
Originaire du Maroc, né en Algérie, en 1977, mais n’ayant jamais pu mettre les pieds dans ces deux pays depuis l’âge de neuf mois, Samir Bouhadjadj grandit en France, dans le sud de la Drôme. De fait, la recherche de racines a toujours porté ce jeune écrivain à jeter un regard curieux sur le monde qui l’entoure. Cette curiosité s’appliquant à tous les phénomènes naturels il s’embrase pour la physique jusqu’à l’obtention d’un diplôme d’ingénieur.
Passionné d’écriture et de voyage, il prend ensuite son baluchon pour sillonner le monde à la recherche de « l’endroit parcouru des meilleures ondes » : Canada, Pays-Bas, Pologne, Australie… jusqu’à ce que sa barque ne s’échoue sur les rivages du Caillou, où il contribue, désormais, au développement d’un projet informatique de gestion du budget pour le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Samir Bouhadjadj est l’auteur de trois romans en attente d’édition et d’un petit bouquet de nouvelles : Le Poids des rêves est sa première œuvre publiée.
Passionné par les mystères, la beauté et les habitants de la Nouvelle-Calédonie, il songe à s’y installer définitivement en compagnie de celle qui partage sa vie, « afin d’y contempler le monde au travers du fabuleux kaléidoscope culturel et humain qui prend vie à l’ombre des niaoulis ».
« Il faut dire qu’en matière de nécessité chirurgicale, mon cas se tenait au premier rang : quel sale pif! Une ignoble igname ornait ma face, un organe tellement hideux qu’il m’a même causé une surdité partielle sur laquelle je reviendrai. Une balafre verticale qui aimantait les regards et aiguisait les langues. J’aurai pris dans la figure tous les sobriquets et toutes les pitiés. Il était un handicap, un repoussoir, un garde du corps, le conservateur de ma virginité, un cerbère qui tenait en respect même les prétendantes les plus assoiffées. »
Nombre de pages : 44
Maquette : Passion Graphique pour les éditions Madrépores
ISBN : 978-2-9525502-1-5Prix public : 12,60 euros / 1 500 francs CFP
Commande en ligne
Abel Ben Kader a grandi à Bourail, dans un décor de carte postale… mais sans aucune chance d’échapper aux railleries de ses camarades de classe quant à son « infirmité » : un nez démesurément grand, un appendice hideux qui forcerait le respect de n’importe quel Cyrano.
D’origine kabylo-kanak, sa famille et sa force de caractère sont ses derniers remparts contre les quolibets et la bêtise humaine, jusqu’au jour où, surprenant une conversation, il comprend que, même dans son propre foyer, les regards sur sa colossale particularité ne sont pas aussi indulgents qu’il l’aurait cru. Trahi, blessé, il cesse dès lors tout dialogue avec son père, se refusant à entendre le son de sa voix.
Elève brillant, avide de découverte et d’anonymat, Abel poursuit ses études à Nouméa, puis en France, tiraillé entre son désir d’assumer ce qu’il est et de vivre un jour sans l’ombre de ce nez, masque grotesque qui gâche, à ses yeux, tout espoir de normalité.
Le Poids des rêves de Samir Bouhadjadj inaugure le prix Michel Lagneau (fondateur des Imprimeries Artypo à Nouméa, décédé en 1999). Ce prix délivré le 16 novembre 2006 est le fruit d’un partenariat entre l’entreprise Artypo, l’Adamic, association pour le développement des arts et du mécénat culturel en Nouvelle-Calédonie, la bibliothèque Bernheim et les éditions Madrépores. Il entend soutenir la création littéraire et l’édition indépendantes en Nouvelle-Calédonie en favorisant l’émergence d’auteurs en devenir.
Originaire du Maroc, né en Algérie, en 1977, mais n’ayant jamais pu mettre les pieds dans ces deux pays depuis l’âge de neuf mois, Samir Bouhadjadj grandit en France, dans le sud de la Drôme. De fait, la recherche de racines a toujours porté ce jeune écrivain à jeter un regard curieux sur le monde qui l’entoure. Cette curiosité s’appliquant à tous les phénomènes naturels il s’embrase pour la physique jusqu’à l’obtention d’un diplôme d’ingénieur.
Passionné d’écriture et de voyage, il prend ensuite son baluchon pour sillonner le monde à la recherche de « l’endroit parcouru des meilleures ondes » : Canada, Pays-Bas, Pologne, Australie… jusqu’à ce que sa barque ne s’échoue sur les rivages du Caillou, où il contribue, désormais, au développement d’un projet informatique de gestion du budget pour le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Samir Bouhadjadj est l’auteur de trois romans en attente d’édition et d’un petit bouquet de nouvelles : Le Poids des rêves est sa première œuvre publiée.
Passionné par les mystères, la beauté et les habitants de la Nouvelle-Calédonie, il songe à s’y installer définitivement en compagnie de celle qui partage sa vie, « afin d’y contempler le monde au travers du fabuleux kaléidoscope culturel et humain qui prend vie à l’ombre des niaoulis ».
Extrait
« Il faut dire qu’en matière de nécessité chirurgicale, mon cas se tenait au premier rang : quel sale pif! Une ignoble igname ornait ma face, un organe tellement hideux qu’il m’a même causé une surdité partielle sur laquelle je reviendrai. Une balafre verticale qui aimantait les regards et aiguisait les langues. J’aurai pris dans la figure tous les sobriquets et toutes les pitiés. Il était un handicap, un repoussoir, un garde du corps, le conservateur de ma virginité, un cerbère qui tenait en respect même les prétendantes les plus assoiffées. »
Pour découvrir une autre facette de Samir Bouhadjadj, lire : "Poker - Dans les yeux d'un gambler", sur http://www.clubpoker.net